Stop torture
ADOPTER DES GARANTIES POUR PRÉVENIR EFFICACEMENT LA TORTURE
La campagne Stop Torture insiste sur le fait que les gouvernements doivent être à la hauteur de leurs promesses et respecter le droit international. Comme l'interdiction à l'échelle mondiale de la torture n’est visiblement pas suffisante, nous exigeons maintenant la mise en place de garanties permettant d'empêcher concrètement la torture et d'y mettre un terme.
#1 Des garanties qui doivent encadrer toutes les étapes
#2 Des garanties d’accès à tous les lieux de détention
#3 Des garanties sur le plan juridique
10 décembre - Concert HK
Vidéo par SamuelBraveheart ©Amnesty
ADOPTER DES GARANTIES POUR PRÉVENIR EFFICACEMENT LA TORTURE, say pa bien
#1 DES GARANTIES QUI DOIVENT ENCADRER TOUTES LES ÉTAPES
De l’arrestation à la libération, lors des procédures pénales, en passant par la période de détention et particulièrement lors des interrogatoires et des gardes à vue, moments les plus propices à la pratique de la torture, les personnes doivent être protégées par un arsenal juridique qui garantisse leurs droits.
#2 DES GARANTIES D'ACCÈS À TOUS LES LIEUX DE DÉTENTION
Pour les avocats : rendre obligatoire la présence d’avocats lors des interrogatoires, garantir aux détenus le droit de les consulter pendant toute la période de détention. Pour les médecins : des médecins indépendants doivent avoir accès aux détenus et pouvoir recueillir des éléments concernant les lésions qu’ils ont pu subir du fait de la torture.
Pour les inspecteurs indépendants : un contrôle effectif mené en toute indépendance par des mécanismes de supervision efficaces doit avoir lieu dans tous les lieux où se trouvent des personnes privées de liberté.
Lire aussi : Somalie : l’inspection d’un prison par un inspecteur indépendant suscite l’inquiétude de son directeur.
#3 DES GARANTIES SUR LE PLAN JUDICIAIRE
Mettre en place des mécanismes efficaces et indépendants chargés d'enquêter sur les cas de torture et d'en poursuivre les auteurs pour mettre un terme à l’impunité qui perdure dans de nombreux pays.
LA LUTTE CONTRE LA TORTURE, UN ENGAGEMENT HISTORIQUE
Depuis plus de 50 ans, Amnesty International ne cesse de dénoncer les gouvernements qui pratiquent la torture et aide les victimes à obtenir justice et réparations.
Bonne nouvelle : Amnesty obtient de l’Etat qu’il fasse marche arrière dans le recours à la torture sur les prisonniers accusés de terrorisme.
En 1984, la deuxième campagne mondiale d’Amnesty International contre la torture contribue à l’adoption, le 10 décembre, de la Convention des Nations unies contre la torture. Depuis, 155 États l’ont ratifiée.
Bonne nouvelle : Adoption de la Convention des Nations unies contre la torture.
30 ans plus tard, Amnesty International dresse un constat accablant : 141 pays continuent de pratiquer ou tolérer la torture. Ces Etats, tout en le niant, violent la Convention. L’interdiction universelle de la torture n’est donc pas suffisante pour éradiquer cette pratique cruelle et déshumanisante.
Bonne nouvelle : Amnesty obtient de l’Etat qu’il fasse marche arrière dans le recours à la torture sur les prisonniers accusés de terrorisme.