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Conflits armés et populations

Pour les civils, la protection dans les conflits est un droit.

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Quelles que soient leur nature et leur intensité, les conflits entraînent partout des violences. De la République centrafricaine à Gaza, du Yémen à l’Irak, en passant par la Syrie… Les civils sont les premières victimes des combats.

Quelles que soient leur nature et leur intensité, les conflits armés entraînent partout des violences. De la République centrafricaine à la Syrie, du Yémen à l’Irak, en passant par Gaza, les civils sont les premières victimes des combats. Ils devraient pourtant en être protégés comme l’exige le droit international humanitaire. Lors des bombardements, les infrastructures civiles sont aussi touchées : les hôpitaux ou les bâtiments publics sont souvent ciblés et détruits plongeant durablement des populations entières dans le chaos.

Le contexte des conflits favorise également d’autres formes de violences : recours à la détention arbitraire ou aux disparitions forcées, généralisation de la torture. Les femmes sont victimes de viols ou d’autres formes de violences sexuelles et des enfants sont enrôlés de force dans les combats. Les conflits contraignent aussi les civils à fuir les violences pour chercher asile et protection, bien souvent en traversant les frontières de leurs pays et avec des perspectives de retours souvent réduites.

Pour le respect du droit international humanitaire

Ces violences sont autant le fait de gouvernements que de groupes armés. Toutes les parties au conflit méprisent les règles les plus élémentaires du droit international humanitaire. Le chaos ne peut expliquer ou excuser les graves manquements au droit et au devoir de protection des civils. Si un Etat est défaillant ou incapable de protéger les civils des violences, la communauté internationale doit assumer ses responsabilités et son devoir de solidarité. Cela signifie, entre autres, que les victimes doivent pouvoir obtenir protection et réparation.

Leur accès au droit et à la justice internationale est primordial. Or, malgré l’existence de la Cour pénale internationale, les auteurs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité restent trop souvent impunis.

Ce que demande Amnesty International

Notre priorité est de faire appliquer le droit international humanitaire pour que les civils soient épargnés et protégés dans les situations de conflits et que les auteurs de ces violations rendent des comptes. Cela passe par :

l’interdiction et la condamnation de toute attaque délibérée contre des civils ou des biens de caractère civil (habitation, structure médicale, école…), qui constitue un crime de guerre.

La mise en œuvre du Traité international sur le commerce des armes (TCA) via la modification des législations nationales et leur application.

L’accès des victimes au droit et à la justice internationale ; la fin de l'impunité pour les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et le crime de génocide.

Et pour assurer la protection des plus vulnérables :

La protection des femmes contre les violences sexuelles dans les conflits notamment via l’application de résolution 1325 des Nations unies, qui impose aux Etats de prendre les mesures nécessaires.

La fin du recrutement et de l’utilisation des enfants soldats : leur démobilisation, leur réadaptation et leur réinsertion dans la société.

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